jeudi 10 janvier 2019

Poèmes héritages

Il est mi-vie et combien pour moi ?
Quelle trace laisser ici avant que la terre tremble
Une dernière fois sous mes pas hésitants
Ou sûr de quoi ? Mi-vie moins combien ?
Que m'importe combien de jour, l'important
Est ce qui restera de vous et moi dans la mémoire
De Dieu : Ce que par armour nous avons donné,
Ni rien, ni personne ne viendra nous le prendre.
Donner à une enfance un regard d'importance
Dire par un geste, en silence peut-être : " Petit, petite
Prends place, viens t'asseoir à la table avec les grands ! ".
Pensant qu'il était mi-vie et bientôt la demi,
j'ai voulu un puits, des sillons chaque année
maintes fois répétés, un jardin arrosé, loin d'ici :
Une direction, quelque chose à continuer
pour mes enfants, quelqu'élant à poursuivre.
Mais il y eu des rencontres et les prières de celles
et ceux qui ont reçu quelque chose et n'ont pas oublié.
Il est passé mi-vie qu'importe, je n'ai pas choisi de naître,
d'autres l'on fait pour moi, j'ai choisi de vivre
et de donner du meilleur que je puis être.
Et embellir la vie des autres êtres autant que je puis !
Et qu'ils grouillent de leur mieux, comme j'ai entrepris de faire :
"Vivre et faire vivre", la divise du père Poncet.
Mieux ? Vivre de faire vivre !

                                                      Vincent Salvador

Des poèmes, des proverbes, ces béquilles en trait d’esprit pour nos pensées infirmes ou faméliques jusqu'à la pleine guérison.  
Changer de regard et servir de béquille à qui même est tombé à même le caniveau, laver ses yeux aux larmes de l'âme.

                             
                        Vincent Salvador
Vain sans Christ

Qu'en restera-t-il,
A la résurrection des justes ?

Déni est mort
Aveu est vie
Silences et dénis sont de mort mais témoignages et aveux sont de vie !

Oublier la faute, 
se souvenir du pardon


Pourquoi est-il si difficile "je t'aime",
Pourquoi les vrais mots d'amour sont ils si difficiles
à dire quand jurons et mots imbéciles
partent d'eux-mêmes et que l'insulte jaillit
des plaies vives sans réfléchir ?

L'amour ça se cultive ça se garde,
ça doit bien pousser quelques part,
dans un paradis perdu qu'on aimerait tant retrouver,
là haut, là bas, ici ? Là !

Quelqu'un tout près,
près de ta bouche,
près de ton cœur
fragile, il rend fort,
humble il rend glorieux,
paisible il rend invincible ton cœur
 Christophe Vincent Salvador

La fin de la faim c'est cultiver le sol ; puis en partager les fruits et la connaissance ;

Cultiver le sol c'est lui restituer méthodiquement notre emprunt et l'ensemencer de ses meilleurs fruits

"Le cycle vital entre l'homme et le sol
Est précisément de lui restituer notre emprunt
Composté, enterré au profit du végétal cultivé.
Puis en resemer indéfiniment les meilleurs fruits

Le cycle entre l'homme et le sol est vital :

... Homme restituons précisément au sol, notre emprunt composté.
Enterrons-le méthodiquement au pied du végétal cultivé, puis resème-en tous les ans les meilleurs fruits"
Christophe Fornès 

Nul maux aux aimants

Amour, Ô But et Volonté de l’Être


Avoir est moyen, non but

Idole fait moyen, but, jalousie de l’Être
L'idole fait du moyen un but et provoque la jalousie de l'être


L'Être Veut, Sait et Peut Tout
Il donne pour servir aux êtres
Avoir et faire sont pour servir


Nul n'est aussi loin du but qui s'y croit parvenu


Salir l'autre ne te rend pas plus propre, 
Comme le noircir ne te rend pas plus blanc,
Ni l'accuser plus innocent ! 


On a tous droit à l'erreur ; même à celle des autres ! 



Dégradations : actes "gratuits" payés par d'autres !

Christophe Vincent Salvador

CVS 20181018

Nul succès aux interdits !

Dis ! La pire chose qui puisse
Arriver à mes filles et à mes fils,
C'est qu'ils réussissent à braver
La loi divine et transgresser
Avec succès les interdits.
Christophe Vincent Salvador


Cantique de louange

1. Que ne puis-je, ô mon Dieu, Dieu de ma délivrance,
Remplir de ta louange et la terre et les cieux,
Les prendre pour témoins de ma reconnaissance,
Et dire au monde entier combien je suis heureux !

2. Heureux quand je t'écoute, et que cette Parole
Qui dit : «Soit la lumière !» et la lumière fut,
S'abaisse jusqu'à moi, m'instruit et me console,
Et me dit : «C'est ici le chemin du salut.»

3. Heureux quand je te parle et que, de la poussière,
Je fais monter vers toi mon hommage et mon vœu,
Avec la liberté d'un fils devant son père,
 

Et le saint tremblement d'un pécheur devant Dieu.

4. Heureux lorsqu' assailli par l'ange de la chute
Prenant la croix pour arme et l'agneau pour sauveur
Je triomphe à genoux et sors de cette lutte
Vainqueur mais tout meurtri, tout meurtri mais vainqueur.

5. Heureux quand, recueilli, Seigneur, devant ta face,
Avec tes rachetés je t'adore en ton jour ;
Quand nous allons ensemble au trône de la grâce,
 

D'où descendent sur nous tes exhaussements d'amour.

6. Heureux, toujours heureux ! j'ai le Dieu fort pour Père,
 

Pour Frère Jésus-Christ, pour Conseil l'Esprit Saint !
Que peut ôter l'enfer, que peut donner la terre,
 

À qui jouit du ciel et du Dieu trois fois saint ?
                                                       Adolphe Monod (révisé)


Ramasse tes rêves brisés 
En faisant les plus beaux vitaux  
De la maison commune. Commune
A tes amis et à tes ennemis bien aimés, 

Briseurs jaloux d'égoïsmes vains. 
Sors de ta grotte aux folies solitaires
Et viens dans la maison des fantaisies solidaires
Jouir de sa lumière si douce et à la fois si belle.                                                             
Christophe Vincent Salvador

 Inspiration, expiration, ad libitum.

Je n'ai plus la peur de manquer d'inspiration
Car j'ai fait toute la place pour l'Oiseau chanteur.
Jusqu'à la singularité initiale, 
Rapetissé l'orgueil, pour ne plus l'effrayer.

Inutile de le saisir s'il reste sur moi,
Inutile de l'enfermer [s'il loge heureux] entre mes deux oreilles.
Humble et doux devant la colombe de l'Esprit
Reprendre soi-même la dimension ponctuelle

Que l'on avait à la conception ; ou mieux encore,
A la la nidation dans le doux sein maternel,
Embryon caché qui transforme la jeune épouse en mère
Et l'acte d'amour, en gloire par la naissance.

Naître et renaître, c'est donner plus de chance à la terre
Pour son bonheur et au Ciel pour demeurer sa seule cause.
S'ils ont eu raison de ton désir de travailler pour eux.
Dis-leur, tant mieux ! Je travaillerai pour Dieu.


Prologue et dédicace " à l'Issa Lys "

A Toi Lys, l'enfant que je n'ai jamais eu,
Parce que ta mère lassée d'être féconde,
A passé l'âge mûr du désir d'enfant. Soit. Sois !
Viens, cesse de gésir et nais d'un autre père et d'une autre mère.
Et ne sois pas jaloux quand je veux traiter à l'égal de toi,
Tous les enfants pauvres de la Terre, leur apprenant
A transformer leurs dépotoirs en paradis.
Pourquoi "à l'Issa Lys" ? Lys ! Sois à Issa, le Messie.

Issa recueille en son sein tous les enfants
Dont le monde n'a pas voulu : les avortés, les morts-nés,
Les morts jeunes et les morts plus vieux.
Issa n'est pas Osiris. Issa ne collectionne pas, il ressuscite.
Et pas n'importe comment. Il ressuscite juste et bien.
Tous, au paradis, m'a-t-on dit ont la même taille et le même âge.
Ils sont aussi guéris avec le même accomplissement :
Tous sont valides et en bonne santé et on la vie éternelle.

Pourquoi ''à l'Issa" et pas "à Issa" tout simplement ?
Parce que plusieurs ont porté ce prénom et l'on sali.
Et celui duquel je veux que tu sois est seul digne de le porter.
C'est celui qui se distingue des autre, le Messie.
Surtout, ne te trompe pas d'Issa parce qu'en ce jour,
Beaucoup corrompent la Terre avec des Issas
Qui ne sont pas le Vrai, l'Issa que je veux pour Toi.
Lys ! Nais ! Vis ! Pleure ! Chante ! Écris et écrie-toi !
Christophe Vincent Salvador

J'aurais pu naître lui, tu aurais pu naître moi
Il aurait pu naître toi, Tu aurais pu naître lui

Il nous a dit : "Aime ton prochain, comme toi-même"
Même s'il te parait lointain, un jour s'il m'aime !
Tu ne te repentiras pas d'avoir aimé
Salue le jour où il pourra enfin aimer

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